Nooshejan, la cuisine iranienne
Après un passage en Arménie nous voilà avec Clém en Géorgie depuis hier. Mais avant de vous raconter nos péripéties, on vous avait préparé un petit article exclusivement dédié à la cuisine iranienne. Internet n’es pas si facile à avoir par ici.. Préparez vos papilles ! et vos casseroles pour tester les recettes à la fin de cet article !
Le pain est un incontournable de la cuisine traditionnelle, que nous retrouvons souvent sous la forme d’une galette peu épaisse parsemée de sésame. En apéritif, il peut se tremper dans une sauce blanche aux épinards. Rien à envier au Tzaziki: c’est exquis !
Autre ingrédient de base, le riz iranien. Souvent légèrement aromatisé au safran, il est cultivé en montagne dans le Nord de l’Iran et ressemble au riz basmati avec une texture plus ferme.
Le Kebab se déguste à la manière d’un festin entre amis. D’immenses brochettes de viande marinée (boeuf, poulet, agneau) accompagnent le riz. Très bonne adresse à Téhéran : le Shandiz. Un tapis rouge nous accueille à l’entrée, la salle est élégante avec à l’étage un énorme lustre, le service rapide et le goût excellent. Grâce à l’hospitalité des Iraniens, nous n’en connaissons pas les prix !
La viande de chameau se déguste en ragout citroné excellent (Tas Kabab e Shotor au restaurant Silk Road, touristique mais très bon)
Les aubergines confites aromatisées à la canelle et accompagnées d’oignons et de tomates ont réjoui nos papilles. Tout comme la purée d’aubergines (Kashk o bademjum) qui supplante le caviar d’aubergines dont nous ne connaissons pas encore le secret !
Les Glaces de Shiraz: le Faludeh est une mixture entre une glace et un sirop à la texture indescriptible fabriquée à base de farine de riz. Très sucré et avec un intense goût de rose, pour tout avouer nous en avons été assez écoeurés mais les Iraniens en raffolent. On peut aussi y déguster des glaces (Bastani), très sucrées également. Cela dit on aura apprécié la glace au safran.
Pour les boissons vous vous en doutez, Guy se contente de bières sans alcool et nous restons principalement à l’eau et au jus de griotte. On a goutté le Dough, boisson à base de lait fermenté ; interessant et assez bon, mais on n’en boirait pas des litres par peur que notre estomac ne supporte pas. Côté art de la table, le couteau n’est que très peu utilisé sur les tables iraniennes.
Au petit déjeuner: confiture de carotte, de rose, de griotte, de citron, oeufs et purée de pommes de terre aromatisée au curcuma dont on vous révèle le secret à la fin de cet article !
Pour les petits encas, le café et le thé s’accompagnent de fruits, de dattes, de chocolats et de petites friandises à base de farine de pois chiches.
Pour le nouvel an Iranien, le Nowrouz, qui fête l’arrivée du printemps le 21 mars, nos hôtes nous ont expliqué qu’ils préparent 7 ingrédients commencant par la lettre « S » (les haft seen) comprenant notamment « Sir » la gousse d’ail, symbole de la médecine, « Sib » la pomme, symbole de la beauté et de la bonne santé.. Les décorations se composent d’oeufs peints, symboles de la fertilité et de poissons rouges, symboles de la vie !
Une explosion de saveurs, la cuisine iranienne a le goût le soleil !!
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Recette de la purée de pommes de terre, par la cuisinière de l’Orient Hotel:
Faire bouillir 4 pommes de terre puis cuire dans une poêle avec un peu d’huile. A part, faire revenir 2 oignons. Quand les oignons sont dorés, ajouter le curcuma et du poivre noir. Faire revenir le tout 2 minutes. Eteindre le feu et ajouter les patates et le sel. Ajouter à la fin la coriandre ciselée. Mélanger le tout. Régalez vous !
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Recette du Ghormezabzi (Ragoût d’agneau aux herbes), par Sanaz
Emincer le poireau, la coriandre, le persil et le fenugrec (trigonelle). Les faire revenir à la poele dans un peu d’huile. Emincer finement les oignons, les faire dorer. Ajouter une cuillère à café de curcuma. Ajouter la viande d’agneau et laisser cuire. Ajouter les haricots rouges. Mélanger le tout avec les herbes. A la fin ajouter 4 ou 5 verres d’eau et laisser bouillir. Laisser cuire à feu très doux. Environ 10 heures… (oui j’ai écrit DIX ce n’est pas une faute de frappe!)
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Recette du Halim Badenjan, par Zahra
400g de riz
2kg d’aubergines
500g de collier d’agneau
500g de rigotte (fromage de chèvre)
200g d’oignons frits
Faire cuire le riz dans de l’eau. Faire frire les oignons. Cuire les aubergines en lamelles à l’eau dans une poele. Faire revenir la viande. Mélanger les aubergines et le riz, puis mixer le tout. Mélanger la viande aux riz/aubergines. Ajouter des rigottes et parsemer oignons frits.
Faire griller au four 15 minutes.
3 réflexions sur « Nooshejan, la cuisine iranienne »
merci, nous rêvons et nos papilles ne resistent pas, dans l'attente d'un repas iranien en 2018 au mônetier!
bonne continuation
jeannot momo poilly/mônetier
J'en ai l'eau à la bouche et vais tester tout cela … merci de ces partages c'est super et donne bien envie d'en goûter les saveurs de suite. Merci Marina bon séjour en Géorgie. Biz Vero (mummy de Roro)
On a hâte de goûter les petits plats Iraniens car tu nous mets l'eau à la bouche avec les belles photos, mais nous, nous n'aurons pas de vélo pour éliminer….
Comme disent Momo et Jeannot, nous nous inscrivons pour le repas Iranien à Mônetier en 2018!
Bises et bonne continuation!